Lundi 2 mai, le Maire de Liévin Laurent Duporge, a répondu à de nombreuses questions lors de d’une rencontre avec la presse locale. Travaux d’extension du centre aquatique Nauticaa, futurs aménagements prévus dans la ville, ou encore aménagement de nouvelles pistes cyclables … On vous dit tout !

Qu’en est il des travaux prévus au centre aquatique Nauticaa?
Le début du chantier est prévu en fin d’année 2023, la piscine fermera donc ses portes à ce moment donné. Les travaux prévus dureront environ un an et demi, elle devrait donc pourvoir réouvrir durant l’année 2025. Idéalement, j’aimerai que la réouverture soit prévue pour l’été afin que tout le monde puisse en profiter.

 

Savez-vous à quoi ressemblera l’espace aquatique?
À l’heure d’aujourd’hui, nous ne savons pas encore le rendu qu’aura le futur centre aquatique. Des propositions doivent nous être remises selon ce que nous avons défini dans le cahier des charges. Cela se décidera au courant de l’été.

 

Comment se dérouleront les travaux du centre aquatique? Une totale démolition ? De nouveaux espaces ?

Le projet est constitué de deux points. Nous avons d’abord la partie réhabilitation qui concerne le bâtiment existant. Enfin, il y aura la partie extension sur le parking arrière . Concernant les espaces, la volonté municipale est d’étendre et de conforter notre  dimension loisirs à travers, par exemple, une piscine à vagues, une plage, des toboggans…

 

Avez vous prévu des aménagements durant les travaux, notamment pour les scolaires…

Oui, un aménagement est déjà prévu avec la piscine de Lens qui, au moment des travaux, sera opérationnelle et ouverte au public. Les scolaires de Liévin pourront donc s’y rendre et continuer leur apprentissage. C’est une bonne chose que de trouver ce type de solution. Pour le public, les équipes travaillent pour mettre en place, de manière exceptionnelle, une opération « Liévin plage » où nous installerions une piscine extérieure dans un des parcs de la ville. Cette opération se déroulerait à l’été 2024.

Le projet de la construction d’un bowling à Liévin a-t-il avancé ?
Oui ! Si vous passez sur le boulevard François-Mitterrand, on peut déjà y apercevoir son armature ! Son ouverture est prévue pour le mois d’octobre 2022 et il sera accompagné du restaurant italien « Italian Trattoria (IT) ». Nous avons aussi le restaurant « Le Relais de la Poste » et l’ancien hôtel qui seront démolis dans les prochaines semaines. L’objectif est de faire place à quelque chose de plus moderne et dynamique. Nous avons pas mal de sollicitations sur ce secteur.

 

Y a-t-il d’autres changements prévus?
Oui, entre les concessions Peugeot/Citroën et Opel, une entreprise devrait s’y installer;  il en est de même pour le bâtiment situé derrière le Lidl.  Une négociation est en cours pour qu’une belle marque internationale, une entreprise réputée puisse s’y implanter.

Qu’en est-il du plan vélo et des pistes cyclables ?
Cela suit son cours avec un objectif de 30 kilomètres de pistes d’ici quelques années. Elles seront construites au rythme des aménagements réalisés. L’objectif est que, petit à petit, la ville soit maillée dans sa quasi-entièreté avec des voies dédiées exclusivement à cela et nettement séparées de la route pour être en totale sécurité. Je le répète : je ne veux pas d’un coup de peinture au sol pour faire office de piste cyclable, cela ne sert à rien. Je veux garantir la sécurité des cyclistes, des piétons, des rouleurs de trottinettes…

Justement, qu’en est il du projet Bird et de ses trottinettes en libre-service?
D’un commun accord, la société a stoppé ce service sur la commune. Je tiens à préciser que cela n’a pas couté un euro à la ville de Liévin. Une réflexion est en cours pour remettre ce service en place, tout en étendant le dispositif à d’autres communes voisines.C’est vrai que nous voyons de plus en plus de trottinettes électrique en ville, c’est bon signe. Il faut que cela rentre dans les mentalités, on s’y habituera. C’est pourquoi nous multiplions les subventions pour l’achat de trottinettes ou vélos électriques, c’est beaucoup moins polluant et très pratique. Je pense même pouvoir m’en acheter une.

Concernant l’environnement, vous avez parler d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’église Saint-Martin dans le cadre de sa rénovation..
Oui ! En début 2023, des travaux seront lancés sur le bâtiment où des panneaux photovoltaïques seront installés sur la façade la plus ensoleillée. Nous allons lister les équipements où il serait intéressant d’en ajouter avec pour objectif que l’énergie que nous produisons puisse être directement utilisée sur place, comme par exemple pour la Halle de Tennis quand elle sera refaite.

Et sur le quartier Jaurès?
Oui, nous étudierons la possibilité à tous les niveaux. Le label « EcoQuartier » a été décerné au mois d’avril dernier. De ce fait le quartier mettant en avant l’économie d’énergie et le respect de l’environnement va pouvoir se lancer. Entre mobilité douce, économie de matériaux, et gestion alternative des eaux pluviales, cela s’avère être un long chemin. L’écoquartier serait plutôt destiné à recevoir de petits logements ; même s’il n’empêche que quelques blocs collectifs de 7 ou 8 logements pourraient faire leur apparition.

 

Qu’en est-il de la démolition des barres du Vent de Bise?
Au début de cet été, une troisième barre du Vent de Bise doit être démolie. Au total, il ne restera que deux barres d’immeuble, mais elles dépendent d’un syndicat de copropriété, c’est du privé. J’espère qu’une réhabilitation de ces deux bâtiments pourra avoir lieu dans ce quartier en plein renouveau. Concernant l’aménagement du quartier et la démolition de la cité Jean-Lebas, ça prend du temps. Beaucoup de temps… Aucune date n’est fixée mais nous avançons petit à petit. Nous atteignons un pourcentage de 60% de libération de logements et de démolition. Mais, et je le comprends, les habitants veulent rester à Liévin et plus le temps avance, plus il est difficile de trouver des logements adéquats.

 

Où en est- dans le projet de l’ERBM (engagement pour le renouveau du Bassin Minier) ?
La première cité concernée par cette opération sera la cité des Genettes en lien entre la CALL, SIA Habitat et la ville de Liévin. Depuis la visite du Président Macron et l’annonce des 100 millions d’euros, ça avance… Les prochaines cités liévinoises concernées par ce projet d’envergure seront la cité de Riaumont, la cité de Saint Albert, la cité 2/5 de Calonne et, peut-être celle des Petit Bois. Alors que les travaux ont déjà bien commencé à la cité des Genttes, nous en sommes à la phase d’études urbaines pour le quartier de Riaumont.  L’idée est de travailler avec les habitants pour savoir comment les habitants imaginent leur cité de demain.

En quoi consisteront ces travaux réalisés dans les cités?
Chaque cité disposera de nouveaux espaces publics, les réseaux seront refaits ainsi que les trottoirs et les routes, nous ajouterons des voies douces pour que les vélos et trottinettes puissent circuler en sécurité. De plus, la végétalisation avec la plantation d’arbres sera de retour dans nos cités. Nous pourrons imaginer également une aire de jeux, et possiblement des petits commerces tel qu’un primeur, une presse, une petite supérette… Mais pour ces derniers aspects, il faut trouver les entrepreneurs qui veulent venir s’y installer.

Auriez-vous des idées de futurs aménagements pour redynamiser le centre-ville ?
Oui, mais cela reste une idée pour les années à venir : la requalification de la place Gambetta. Aujourd’hui, ce n’est même plus une place publique mais un parking, sur deux niveaux, pas très pratique du tout. J’aimerai lui redonner sa centralité. Nous entamons déjà les démarches à travers des petites opérations comme le réaménagement du Square du Grand Condé, le rachat de certaines cellules commerciales pour installer des boutiques éphémères, et pourquoi pas une supérette. …

Beaucoup de villes sont confrontées à ce problème de centre-ville…
Bien sûr, et la recette miracle n’existe pas. Nous allons essayer et nous verrons bien. Nous nous sommes fixés un cap qui est de relier la place au centre-ville et à l’Avenue François-Mitterrand. L’idée est de créer un « parcours » pour amener de la densité commerciale dans le centre ville. Je pense que les centres-villes de demain seront des lieux où vous allez trouver des choses que vous ne trouvez pas ailleurs, les commerces de bouche par exemple.